Le réel

"Poursuivre le Réel, c'est aboutir au doute- l'être reste acculé par tout ce qu'il redoute. Le réel est relatif par rapport à votre position quant à lui. Jamais semblable, (parce qu'étant la Vie) selon son aspect apparent et concret... En transformation incessante subordonnée au déroulement conscient des évolutions.

(...)

La certitude, c'est l'existence, c'est la vie."

Extrait de Révélations de l'invisible, messages d'entités supérieures de l'Au-delà reçus par Jeanne Lavalrevelations invisible-500x500

 

Nous avons tous notre vérité, car nous vivons tous notre réalité, cela pour dire que c'est de l'énergie perdue d'essayer de convaincre l'autre qu'on a raison.

Les vérités premières échappent à l'homme car elles obéissent à quelque chose bien loin des réalités individuelles. L'homme pressent parfois, tâtonne, poursuit ses errances. Il doute: seules la foi et la confiance peuvent éclairer ses doutes. Il avance un bandeau sur les yeux. 

Et dans l'effort individuel, dans l'effort collectif, les hommes s'accrochent et se heurtent, chacun voulant donner  place à sa réalité.

 

Et notre tort est bien là, nous compliquons les choses à vouloir convaincre l'autre. 

Alors que nous reste-t-il quand ceci est vain et que nous nous entendrons jamais? Respecter l'autre  sans le juger, lui être attentif pour pouvoir l'aider, afin que notre place se face naturellement à côté de la sienne sans heurts, peut-être. Cette attitude réciproque devrait pacifier les rapports entre les hommes.

 

Les vérités premières ne se situent donc pas dans la réalité, si relative. La seule vérité à laquelle l'homme peut s'accrocher est qu'il faut vivre, exister, pour permettre à l'évolution de se faire, jusqu'à ce que l'esprit trouve sa place, son point d'équilibre.

Ce qui est déséquilibré est fragile, voué à la destruction. Alors qu'il se détruise et nous force à trouver d'autres solutions. C'est ça la progression, et si elle ne prend pas le même temps pour chacun (un instant, des années, une vie, peut-être plusieurs?), elle n'est relative à aucune réalité. Nous sommes dans le vrai, dans le faux? Question secondaire, l'existence se charge de ce qui doit être.

 

 

 

 

 

 

 

 

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