Le temps et l'angoisse

"-Le temps est pour nous, toujours ce que nous en faisons. Pour une meilleure compréhension du sujet, souvenons-nous que les heures sont invariables pour la montre, mais elles ne sont pas toujours les mêmes dans notre esprit.


Quand nous sommes heureux, nous n'avons pas conscience des minutes, satisfaisant nos idéaux ou nos intérêts privés, les jours volent à grande vitesse, tandis qu'en compagnie de la souffrance ou de l'appréhension, nous avons l'impression que le temps est inexorablement suspendu.


Et quand nous ne nous efforçons pas de dépasser le mouvement lent de l'angoisse, l'idée affligeante ou obsédante corrode notre vie mentale, nous emmenant à la fixation. Arrivés à cette phase, c'est comme si le temps se cristallisait à l'intérieur de nous, car nous nous mettons à graviter, en esprit, autour du point névralgique de notre désajustement.


N'importe quelle grande perturbation intérieure, qu'elle s'appelle passion ou abattement, cruauté ou vengeance, jalousie ou désespoir, peut nous immobiliser pour un temps indéfini dans leurs mailles de ténèbres(...)


Quand nous ne nous détachons pas des pensées de flagellation et de déroute, à travers le travail constant pour notre rénovation et notre progrès, nous nous transformons en fantômes d'affliction et de découragement, mutilés dans nos meilleures espérances ou enfermés dans nos plaies intimes(...)


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-Et quel est le remède le plus adapté à la situation?


-Nombre de ces âmes désorientées finissent par se lasser du mal et cherchent la régénération pour elle-même, pendant que d'autres se réveillent aux nouvelles responsabilités qui leurs reviennent dans leur propre réajustement."

 

Dans les domaines de la médiumnité, André Luiz, par Chico Xavier

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